De la Conscience à la Liberté – thérapie holistique

Votre mental, votre corps, votre esprit, vos émotions...

Introduction : quand le vide intérieur devient un signal

Un jour, tout semble fonctionner “normalement”, et pourtant quelque chose sonne faux.
Tu accomplis ce qu’il faut, tu souris quand c’est attendu, mais à l’intérieur, tu te sens déconnecté(e).

Ce n’est pas une crise, mais une lente érosion de la présence à soi.
Un écart entre ce que tu vis et ce que tu ressens.

En psychothérapie, on rencontre souvent cette phrase :

“Je ne sais plus qui je suis mais je fais ce qu’on attend de moi.”

Ces états ne relèvent pas d’un simple stress : ils sont souvent le fruit de traumatismes invisibles, intériorisés depuis l’enfance et qui façonnent notre rapport au monde.

Trois forces en sont à l’origine :
1️⃣ La séparation d’avec le soi, quand on confond identité et rôle.
2️⃣ La soif de consommation, quand le désir devient complusion.
3️⃣ La passivité hypnotique, quand on s’endort dans la conformité.

Comprendre ces dynamiques, c’est déjà commencer à guérir.


1. Psychothérapie et rupture avec soi : comprendre la blessure d’authenticité

Dès l’enfance, beaucoup apprennent à nier leurs besoins pour rester “aimables”.
Les phrases comme “ce n’est pas grave”, “fais un effort”, “ne sois pas capricieux” installent un schéma : ressentir dérange.

Alors l’enfant apprend à se couper de lui-même pour être accepté.
Et plus tard, l’adulte vit selon ce même programme : être conforme plutôt qu’authentique.

Ce traumatisme silencieux crée une dissociation entre ce qu’on ressent et ce qu’on exprime.
En psychothérapie, ce retour à soi commence souvent par une question simple :

“Qu’est-ce que je ressens, là, maintenant ?”


2. L’identité fonctionnelle : quand “faire” remplace “être”

Notre société valorise la performance plus que la présence.
On félicite les rôles : le parent dévoué, le collègue efficace, l’ami disponible, … mais rarement l’être vivant derrière le rôle.

Ce conditionnement mène à une fatigue existentielle :
celle de ne plus savoir qui l’on est quand on ne “sert” à rien.

Le système te pousse à exister par la tâche, à confondre utilité et valeur.

Mais être utile ne remplace jamais le besoin fondamental d’être reconnu dans ton existence même.
Ce n’est pas le “trop” d’action qui épuise, c’est le “trop peu” de vie ressentie.


3. Le besoin d’être admiré à défaut d’être aimé

Quand un enfant n’a pas été vu dans sa singularité, il apprend à mériter l’amour.
Devenu adulte, il cherche la validation dans le regard des autres.

Cette quête d’admiration agit comme une addiction émotionnelle :
chaque compliment, chaque réussite devient une dose de reconnaissance qui apaise le vide.

Mais tant qu’on cherche à être admiré, on reste prisonnier du regard extérieur.
Seul le retour à soi permet de différencier l’amour reçu pour ce qu’on fait de l’amour mérité pour ce qu’on est.


4. La soif de consommation : quand le désir est programmé

Les industries ne vendent pas des objets : elles vendent des émotions.
Elles excitent le système nerveux, entretiennent la tension entre manque et satisfaction et nous font désirer ce qu’elles ont prévu de nous vendre.

Ce mécanisme exploite les mêmes circuits neuronaux que les addictions.
Il repose sur une illusion : le plaisir immédiat remplacerait la satisfaction profonde.

Mais plus on consomme, plus le vide s’élargit car il n’est pas matériel, mais existentiel.


5. Le mirage de la réussite visible

Les publicités ne vendent pas un produit, mais une promesse :
une maison lumineuse, un couple complice, des enfants radieux.

Et si tu n’as pas tout cela, on te laisse croire que tu as “échoué”.
Ce conditionnement collectif transforme la douleur en culpabilité individuelle.

Mais la joie ne s’achète pas.
Et le bonheur n’a pas de packaging.


6. Consommer pour anesthésier : le lien entre vide intérieur et addictions

Acheter, scroller, s’occuper sans cesse : autant de façons d’éviter la rencontre avec soi.
Mais ce vide intérieur n’est pas une absence, c’est un appel à la reconnection.

Les addictions (qu’elles soient comportementales ou émotionnelles) ne sont pas des faiblesses, mais des tentatives de régulation.

Revenir à soi, c’est apprendre à tolérer le silence, le manque, le ressenti brut.
Car ce sont eux, paradoxalement, qui ouvrent la porte du réel.


7. La passivité hypnotique : comment on apprend à s’endormir

L’enfant est un être de mouvement et de curiosité.
Mais très tôt, on le programme à rentrer dans le cadre :

“Ne pleure pas.”
“Reste tranquille.”
“Va au coin.”

Chaque réprimande transmet le même message : ton élan dérange.

Le “caractère social” se construit ainsi :

  • quand on punit plutôt qu’on accueille,
  • quand on prive de jeu libre,
  • quand on nie l’émotion.

L’adulte qui en découle “fonctionne”, mais ne vit plus.
Son libre arbitre s’aligne sur l’opinion dominante.

C’est cela, la passivité hypnotique : un sommeil social où les élans naturels s’éteignent et où les addictions comblent un vide qu’on n’ose plus regarder.


8. Réveiller le vivant : la psychothérapie comme chemin de réconciliation

Guérir, ce n’est pas devenir parfait, c’est redevenir vivant.

La psychothérapie ne cherche pas à supprimer la douleur mais à rendre possible la conscience :
ressentir, nommer, comprendre, choisir autrement.

Chaque émotion retrouvée, même inconfortable, est une sortie du sommeil.

Réveiller le vivant, c’est réapprendre à dire non, à jouer, à créer, à être soi sans se justifier.

C’est la fin du pilotage automatique et le début d’une présence vraie à la vie. 🌿


Conclusion : la guérison comme acte de lucidité

Se libérer de la séparation, de la consommation et de la passivité, c’est retrouver la capacité de ressentir pleinement.

Le travail thérapeutique ne supprime pas la douleur : il redonne du sens à ce qu’elle veut dire.

Et c’est souvent là que commence la liberté : dans la conscience retrouvée et dans le courage tranquille de revenir à soi.


🌿 Pour aller plus loin

Chaque mois (et pas plus), j’envoie une newsletter avec des contenus sensibles, utiles et éclairants :
✨ des pistes concrètes pour mieux se comprendre,
✨ des clés pour se libérer, prendre conscience,
✨ des ressources autour du stress, du système nerveux, des émotions, de la relation à soi et du couple.

💌 Pour t’inscrire, il suffit de laisser ton adresse ici :
👉 [contact]

Tu pourras te désinscrire à tout moment, bien sûr.

Nancy Solenko

Formatrice, psychothérapeute - hypnothérapeute holistique et psychopraticienne

BCE : BE0716.517.125

Rue du Moulin de Spiennes, 19 à 7032 MONS

delaconsciencealaliberte@ecomail.be

+32 472 72 59 38