La peur du manque est cette angoisse profonde liée à la crainte de ne pas avoir suffisamment de ressources matérielles, émotionnelles ou relationnelles.

Souvent irrationnelle, elle pousse à des comportements de sur-contrôle, de surconsommation ou d’accumulation, créant un cercle vicieux qui peut affecter tous les aspects de la vie.

D’un point de vue énergétique et inconscient, la peur du manque nous empêche de manifester l’abondance dans plusieurs domaines de vie. 

Dans cet article, j’aborde différentes questions centrales et nécessaires au sujet du manque pour retrouver joie et sérénité progressivement et constater les changements dans notre quotidien.

Comment détecter la peur du manque ? Quels sont ses effets problématiques dans notre quotidien ? D’où provient cette peur ? Comment la dépasser ?

1^ère étape : RECONNAÎTRE LA PEUR DU MANQUE

« Est-elle présente en moi et si oui, comment se manifeste-t-elle ? »

Voici les problématiques principales qui affectent notre bien-être et nos comportements.

1 – L’anxiété et le stress financier

La peur du manque est souvent liée à des préoccupations financières : peur de manquer d’argent, d’opportunités ou de ressources matérielles.

Cela peut entraîner une obsession pour l’épargne, un frein à l’abondance financière, une hypervigilance et une rumination mentale que les ressources soient suffisantes ou non.

D’ailleurs, quel est le niveau de « ressources suffisantes » pour vous qui lisez ces lignes ?

2  – La difficulté à se projeter dans l’avenir

Les personnes ayant peur du manque anticipent un futur où elles seront dépourvues de ressources, de soutien ou de sécurité et cela entraîne une perception négative et anxieuse de l’avenir.

3 – Un comportement d’accumulation

Cette peur peut se traduire par un comportement d’accumulation, qu’il s’agisse d’argent, de biens matériels ou même de nourriture par crainte de les voir disparaître. Si c’est votre cas, aucune somme d’argent, ni aucune quantité de biens ne sera suffisante pour vous rassurer. Il n’y en aura jamais trop et les limites seront repoussées avant d’être atteintes. 

Par exemple, s’il s’agit de nourriture, un placard sera rempli, puis 2, puis un autre dans une autre pièces et la cave pourrait ensuite être investie.

4 – Difficulté à profiter du moment présent

La peur du manque crée un sentiment constant de précarité qui empêche de profiter pleinement du moment présent. Vous pouvez ressentir une insatisfaction perpétuelle et vous focalisant malgré vous sur ce que vous pourriez perdre ou ne jamais pouvoir obtenir plutôt que sur ce que vous possédez déjà. Les publicités commerciales qui nous entourent constamment réactivent sans cesse cette souffrance.

5 – Des relations tendues

La peur du manque peut aussi générer des tensions dans les relations. Cela peut prendre la forme d’une jalousie par rapport aux autres qui semblent mieux lotis ou d’une possessivité accrue envers des proches.

En effet, l’idée de perdre une relation, d’être « abandonné » active fortement la douleur programmée par la peur.

Vous pourriez aussi rester très prudent.e quant à la générosité par peur d’épuiser vos propres ressources émotionnelles ou matérielles.

Par exemple, la simple idée de proposer à un ami de rester dîner vous renvoie instantanément à la peur qu’il n’y ait pas assez de nourriture et qu’il faille vous priver tôt ou tard.

6 – Difficulté à prendre des décisions

La peur du manque peut paralyser la prise de décision. La peur de faire le mauvais choix et de manquer une meilleure opportunité à venir peut entraîner un comportement d’indécision ou de procrastination.

Les jours s’écoulent, les mois passent et les opportunités également… La peur de les manquer conduit … à les manquer. 

Ce constat peut alimenter la peur encore un peu plus en renforçant la croyance que « les décisions sont difficiles à prendre (pour moi) puisque je n’ai pas pu saisir ma chance au bon moment ». La paralysie sera d’autant plus difficile à dépasser lorsque la prochaine opportunité se présentera.

7 – Faible estime de soi

Derrière la peur du manque se cache souvent une problématique d’estime de soi. Votre esprit a peut-être enregistré la croyance que vous ne méritez pas d’avoir ou de recevoir des ressources abondantes ou que si vous les possédez, vous les perdrez rapidement.

Ces types de programmation sont des croyances parfois totalement inconscientes telles que « je ne suis pas à la hauteur pour créer / mériter ce que je désire ».

La croyance peut même se situer dans « je n’ai pas l’autorisation de rêver à ce que je désire ».

8 – L’incapacité à lâcher prise

Le besoin de tout contrôler est souvent amplifié chez les personnes ayant peur du manque. Il se manifeste par une forme de rigidité.

Vous pourriez éviter les changements ou les risques car, dans votre construction mentale, ils amèneraient presque forcément une perte de ressources.

2^ème étape : DECELER L’ORIGINE DE LA PEUR DU MANQUE

Pour déconstruire cette peur, il peut être intéressant de prendre conscience de son origine.  A partir de quelle perception, de quelle mémoire, de quel héritage s’est-elle créée ? 

Voici quelques pistes à explorer…

1 – L’expérience de l’enfance

La peur du manque trouve souvent ses racines dans l’enfance. Par exemple, une personne qui a grandi dans un foyer où les ressources financières étaient limitées peut avoir intériorisé une croyance de pénurie, même si sa situation actuelle est stable.

2 – Les programmations

Les messages reçus durant l’enfance, comme « il faut faire attention, on n’en aura pas toujours assez », « on ne peut pas se permettre de gaspiller », « tout coûte cher », « tu crois qu’on a toujours ce qu’on veut dans la vie ? », « on n’arrivera jamais à s’en sortir » ou encore « il faut toujours se battre » peuvent créer un schéma de pensée centré sur la peur de manquer.

Même si ces messages n’ont pas été exprimés avec des mots, l’enfant a pu percevoir de la crainte ou observer des comportements chez ses parents qui lui ont insufflé une angoisse à propos de l’avoir.

3 – L’histoire familiale

Une autre origine possible de la peur du manque réside dans l’histoire de la lignée familiale à travers ce qu’on appelle le processus transgénérationnel.

Les croyances et peurs liées à la survie, au manque ou à la sécurité matérielle peuvent se transmettre d’une génération à l’autre de manière inconsciente.

Si vos ancêtres ont connu des périodes de privation, de guerre ou de difficultés économiques, leurs expériences peuvent avoir façonné votre propre rapport aux ressources.

Ce bagage émotionnel familial, inscrit dans la mémoire collective, peut influencer vos choix, vos craintes et ta perception du manque aujourd’hui.

4 – Les traumatismes

La peur de manquer peut aussi découler de traumatismes liés à des pertes importantes, que ce soit un emploi, une entreprise, une relation, un proche ou une situation financière difficile.

Ces expériences peuvent ancrer l’idée qu’il faut toujours se préparer au pire, empêchant ainsi de profiter pleinement du présent.

5 – Les injonctions de la société

Enfin, la société moderne avec ses injonctions à la performance, à la réussite et à l’accumulation peut renforcer ce sentiment de « ne jamais en faire assez » ou de « toujours devoir posséder plus » pour se sentir en sécurité ou mériter le confort.

La peur du manque peut rejoindre la peur de ne pas être accepté, de ne pas appartenir à un groupe et d’être rejeté.

3^ème étape : AGIR CONCRETEMENT SUR LA PEUR DU MANQUE

La peur du manque est une peur profonde qui affecte nos finances, nos relations amicales, familiales ou amoureuses, notre perception de notre valeur et donc notre bien-être général.

Elle nous pousse à nous accrocher aux ressources, à éviter les risques et à vivre avec une sensation de précarité constante même lorsque nous avons tout ce dont nous avons besoin.

Si vous vous reconnaissez dans les comportements de la première étape, il est possible de réduire progressivement cette peur et même de la surmonter.

J’ai créé un ebook qui contient 5 exercices pour passer à l’action dès maintenant. Et il est totalement gratuit. 

La peur du manque peut être paralysante mais ces exercices concrets sont d’excellents leviers pour l’apprivoiser.

En vous reconnectant avec vos ressources, en pratiquant la gratitude, en vous fixant des objectifs réalistes, en donnant aux autres et en visualisant l’abondance, vous pouvez progressivement désamorcer cette peur et retrouver une plus grande paix intérieure.

Pour recevoir l’ebook, vous pouvez compléter le formulaire ou m’envoyer une demande par email à :  delaconsciencealaliberte@ecomail.be.

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Pour me contacter, vous pouvez compléter le formulaire de contact sur ce site ou me joindre au 0472/72 59 38.

Librement vôtre, 

Nancy

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